C’est dans les locaux de la chambre d’agriculture, à Saint-Douchard, que les cuma ont tenu leur assemblée de section, présidée par Jean Maguet. Les 108 cuma adhérentes comptabilisées dans le département regroupent pas moins de 1385 adhérents. Le chiffre moyen étant de 15 adhérents par cuma, 25700€ d’investissements et 35000€ de CA. Les investissements recensés par le Crédit Agricole ont grimpé nettement entre 2016 et 2017. De 102 dossiers pour 1,7M€ d’achat, on est passé à 133 dossiers pour 2,8 millions l’an passé. L’acquisition de tours antigel en cuma sur le vignoble de Quincy explique cette augmentation considérable.
Tours antigel dans le Quincy
La section Cher de la Frcuma accompagne cette dynamique, en mettant sur pied des démos, en participants aux assemblée générales (91 AGO et 3 AGE) et aux conseils d’administration (20), en calculant des prix de revient prévisionnel, en développant des DiNA (Dispositif National d’Accompagnement des projets et des initiatives) auprès d’une dizaine de cuma, ou bien encore en aidant au montage des dossiers de subvention (18 dossiers en 2017 pour 351000€ de subvention demandées)… A noter aussi, les opérations de vérification périodiques de engins de levage assurée par Kévin Chantereau, conseiller en agro-équipement (140 en 2017) qui feront l’objet désormais d’un coup de pouce financier de Groupama, qui vient de signer une convention dans ce sens avec la Frcuma. Avantage: prise en charge de 20€ sur les 70€ facturé par matériel contrôlé (si présence de 5 engins au minimum à contrôler par site). Un coup de pouce valable pour tous les engins assurés à Groupama.
Carnet de travaux virtuel
Le quotidien des cuma va encore bouger dans les prochaines années avec la diffusion de nouvelles technologies de l’information de la communication. Caroline Cannesson, de l’entreprise Karnott, a présenté lors de l’AG l’intérêt des boîtiers connectés placés sur les machines agricoles, permettant de suivre précisément les interventions (date, durée, distance, surface). La transmission des infos se faisant automatiquement sur un logiciel où sont enregistrées préalablement les parcelles identifiées des adhérents. Cet équipement « high tech » a été testé avec intérêt par les groupes (cuma des Chênes et de la Corbinerie). Le boîtier connecté rompt avec l’usage quelque peu fastidieux du carnet de travaux ancestral. Décidément, le futur ne manque pas d’avenir !