La cuma de l’Union, à St Jean-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine) a fait l’acquisition d’un porteur à chenilles et d’un épandeur d’engrais (12 à 28 m, DPA) d’occasion, équipés d’une barre de guidage. Le but : réaliser les apports de printemps sur terrain humide. Dominique Servasier, responsable de l’activité, avait déjà l’expérience de l’épandeur sur chariot derrière un quad. Mais cette formule offre moins d’autonomie et est, selon lui, dure à la mécanique du véhicule.
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Ancienne dameuse
Le porteur Oman est une ancienne dameuse de pistes de ski, de 110 ch. Ses chenilles métalliques avaient été garnies de «tuiles» en bande caoutchoutée par le précédent propriétaire, qui utilisait déjà l’engin en plein champ. Cela réduit leur agressivité sur la culture et sur les chemins. Tarif avec chauffeur : 19 à 21 €/ha selon le parcellaire.
Une assurance
Dans les régions régulièrement soumises aux excès d’eau, les cuma n’hésitent pas à investir dans des véhicules de ce genre, comme dans des chenilles pour la moissonneuse qui récolte le maïs grain. Elles savent qu’elles vont les rentabiliser. Quand le risque d’enlisement est plus ponctuel, c’est un pari à faire, une sorte d’assurance qu’on contracte. Dans ce cas, le matériel sera plutôt de l’occasion pour réduire l’engagement financier, avec le risque inhérent à ce choix. Trouver le bon compromis entre prix d’achat et fiabilité est toujours délicat.
Cet article complète l’édition mensuelle d’Entraid de mai 2016.
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