Pour Vincent Gaborit, le Président de la cuma de Malibeau, la succession des années humides posent de réelles difficultés pour récolter le maïs grain. La campagne 2013 en est une parfaite illustration. « Nous rencontrons des difficultés près d’une année sur deux » observe Vincent. Mi- novembre 2013, près 200 ha de maïs grain restaient à battre au sein de la cuma. Les pluies excessives de l’automne ont très sérieusement compliqué les chantiers, obligeant certains adhérents de cette cuma dynamique à décaler les semis de blé prévus après les récolte du maïs grain.
Dans ce contexte, les responsables ont pris la décision d’investir dans des chenilles caoutchouc. Après avoir fait le tour des fabricants, ils ont opté pour une paire de chenilles de marque Polluzi de 86, 3 cm de large pour 260 cm de long, au prix de 43 500 €, amorti sur 7 ans. Les prix pour ce genre d’équipements varient considérablement d’un fabricant à l’autre puisque la première proposition commerciale qui leur a été faite s’élevait à 60 000€ … L’achat de chenilles devrait entraîner un surcoût de 20 € supplémentaire par ha de maïs grain ou de tournesol.
Les utilisateurs escomptent un temps de pose évalué à ½ journée à 2 à 3 personnes pour équiper leur moissonneuse actuelle, une Claas Lexion 660. En parallèle, le temps de déplacement sur route sera un peu rallongé car la vitesse maximale est plafonnée à 15 km/h environ et la maniabilité en bout de champs sera sensiblement freinée.
Malgré tout, l’acquisition de cet équipement permettra de sécuriser le battage du maïs grain chez un certain nombre d’adhérents et dans une moindre mesure la récolte des tournesols.