Sur les 32 élevages enquêtés en 2018 par la chambre d’agriculture de Mayenne, une bonne partie sont confrontés à des tâches qu’ils jugent pénibles. Cela concerne tour à tour la traite, les soins aux veaux, l’alimentation, le curage, le suivi du troupeau sans oublier une contrainte qui semble monter en puissance: la surcharge administrative!
Les exemples de travaux fastidieux abondent: répétition des gestes lors de la traite, curage manuel, ouverture des silos… Certaines des exploitations enquêtées en ont tiré les conséquences en procédant à des améliorations. Là aussi, les exemples foisonnent: acquisition de griffes plus légères, trempage automatique des trayons, aménagement pour bloquer les veaux lors du curage, substitution de la paille habituelle par de la farine de paille, étalement ou groupement des vêlages, caméra ou détecteur automatisé des chaleurs…
Solutions à long et court terme
«Une partie de ces solutions concerne le court terme. Le plus souvent, ce sont des petits aménagements de confort ou des aménagements indispensables pour ne pas pénaliser les résultats techniques (silos, nurserie…). Pour d’autres, ce sont des solutions qui sont encore en réflexion, notamment pour le salariat ou l’association», expliquent Emilie Hercé et Pauline Philippe de la chambre d’agriculture qui ont mené l’enquête. Certains changements concernent l’organisation du travail de manière plus approfondie tel que le changement de système de traite. Heureusement, les éleveurs enquêtés font part aussi du plaisir qu’ils ont à faire ce métier, à travailler avec les animaux ou à l’extérieur. Ils apprécient aussi l’autonomie, l’indépendance, la diversité des tâches…, malgré l’âpreté de certains travaux agricoles et les contraintes financières.
Source : Chambre d’agriculture de Mayenne.
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