Cependant, les obligations de mises aux normes sur des chais vieillissants étaient trop onéreuses. De plus, les chais des viticulteurs étaient peu pratiques.
Ceux-ci perdaient du temps en déplacement. Les adhérents ont donc décidé de passer à l’acte. La majorité des adhérents travaillant préalablement en cuma depuis 1982, le projet s’est naturellement dirigé vers la cuma. La réalisation s’est faite sur deux campagnes. Certains viticulteurs ont rejoint le groupe en 2005. Chaque adhérent est chargé de tâches précises, cependant rien n’est figé. Principe retenu : chacun réalise sa propre vinification mais les adhérents s’entraident. Depuis 2011, le chai a été complété d’un groupe froid. Si c’était à refaire, une seule objection est relevée. Elle concerne l’emplacement du bâtiment. Celui-ci est difficilement agrandissable et du fait qu’il se trouve à proximité d’une église classée, soumis à des normes spécifiques.
Sophie Faure