Les travaux de terrassement, maçonnerie, charpente, bardage… ont généré une facture supérieure à 260.000 € (soit environ 86 €/m2). Il faut dire que la cuma cherchait à abriter ses 250 matériels à proximité de l’atelier et des bureaux construits en 2015. Pour rendre viable leur projet, les adhérents ont fait le choix de devenir producteurs d’énergie. La solution: installer des centrales photovoltaïques sur les hangars.
La cuma a donc investi 544.000 € en plus pour installer cinq centrales (100 kWc chacune) sur ses toits. Une sur celui de l’atelier pré-existant et les quatre autres sur les nouveaux bâtiments de stockage qui couvrent plus de 3.000 m² au sol. C’est la législation du moment qui leur imposait d’installer leurs presque 2.900 m² de panneaux en plusieurs centrales.
Chiffre d’affaires prévisionnel: 65.500 €
D’après les prévisions, l’ensemble devrait produire 556.760 kWh/an, valorisés 0,1177 €/kWh. En considérant aussi les charges prévisionnelles de la nouvelle activité «production électrique» de la cuma, le résultat dégagé permettra de couvrir en totalité le coût des 4 hangars inaugurés en septembre (plus d’information dans le mensuel Entraid de novembre 2018). Et la production réelle devrait être supérieure aux prévisions. De mars 2018 à septembre 2018, 76% de la production prévisionnelle annuelle avait été produite.
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