Arrivé début mars, Florian Barreteau remplace Jérémy Quéneau. Celui-ci a démissionné de son poste de chauffeur-mécanicien de la cuma l’Inattendue, à Saint-Aubin-de-la-Plaine (Vendée). Il rejoint une exploitation agricole en tant que salarié. Au cours de ces vingt dernières années, la cuma vendéenne a pris l’habitude de gérer cette situation. En effet, elle en est au cinquième recrutement de son unique chauffeur mécanicien à plein temps.
Pour aller plus loin, vous trouverez sur le site des articles sur le salarié agricole en cuma.
Du changement tous les cinq ans
Comme dans les autres corps de métiers, les salariés bougent. Une période de cinq ans au même poste reste désormais raisonnable. Et dans le cas de la cuma, la démission peut parfois être considérée comme une très bonne nouvelle. L’expérience de celle de Saint-Aubin l’illustre. Deux de ses démissionnaires se sont installés en tant qu’agriculteur sur une exploitation adhérente. Ainsi la cuma compte parmi ses responsables un trésorier et un vice-président qui sont dans le même temps ses anciens salariés.
Les postes en cuma sont recherchés
Après deux mois d’activité à la cuma, Florian est satisfait de sa décision. «Je travaillais auparavant dans une exploitation qui produisait des melons. Je voulais plus de relation avec les adhérents pour voir différentes façons de travailler, tout en utilisant du matériel différent et performant.» Alors qu’il achève la campagne d’application de l’azote aux commandes de l’automoteur de la coopérative, il observe déjà: « Chaque demande est spécifique. C’est ce qui est intéressant en cuma.» Nul doute qu’il découvrira d’autres conditions très vite. Les moissons s’annoncent en avance dans le sud de la Vendée, plus que quelques semaines.