Les mobilités douces toquent à la porte des champs. Au dernier Space, le visiteur pouvait en effet voir des trottinettes électriques. Pas pour déambuler sur les plus de 11ha de l’aire d’exposition, mais bien sur un stand, entièrement dédié à un véhicule d’abord devenu emblématique du milieu urbain. En provenance de Normandie, près du Havre, Tapageur s’adresse aussi aux professionnels, avec une gamme de deux modèles de trottinette électrique. L’un d’eux semble particulièrement indiqué pour l’usage agricole. Cadre en alliage tout terrain, freinage à disque hydraulique fourche avant suspendue, suspension à l’arrière également… Le modèle tout terrain empile les arguments. Un écran digital en couleur propose le contrôle des cinq modes de puissance.
Trottinette électrique Tapageur: un poste d’observation ambulant
Le moteur 1.000W 48V propulse l’engin jusqu’à 25km/h. De son côté, la batterie couvre une autonomie de l’ordre de la cinquantaine de kilomètres. Le rideur peut néanmoins couvrir une distance plus grande. Le constructeur prévoit en effet la possibilité de renforcer la réserve avec une seconde batterie. Nue, la trottinette électrique Tapageur pèse 36kg, et un budget supérieur à 3.300€. L’argumentaire explique le principal usage prévu dans le cadre de l’activité agricole. «La trottinette électrique Tapageur vous permet de surveiller vos troupeaux, de suivre l’itinéraire technique de vos cultures, de vous déplacer au sein de votre exploitation en toute facilité sans nuisances ni odeurs.»
«Au début, on l’adopte pour aller voir les vaches. Et puis on se dit qu’on peut passer prendre le pain avec. Finalement, l’éleveur n’utilise plus sa voiture de mars à octobre pour les déplacements quotidiens», résume le représentant de Tapageur au Space. Derrière lui, l’exemplaire exposé dévoile que le deux-roues motorisé s’accessoirise. «Ici, nous avons par exemple une selle, des porte-bagages.»
La recharge de batterie s’opère en 5h. Toujours selon le promoteur du produit, le coût du carburant revient à 0,20€ pour 100km. Aux inconditionnels de la bicyclette, le fabricant oppose un dernier argument. «Là, nous restons en position debout et surélevée. Cela donne de la visibilité par exemple au dessus des haies.»
À lire aussi:
L’essai de la trottinette électrique Cochet.