« Nous pensons que la réglementation va encore évoluer en matière de captation d’azote »
Cette cuma est essentiellement tournée vers les travaux de polyculture-élevage. Par conséquent, elle était déjà solidement équipée pour les travaux du sol et la récolte. Elle constatait cependant une demande récurrente en matière de tonne à lisier depuis une bonne dizaine d’années. « Quand nous avons accueilli un nouvel adhérent qui avait de vrais besoins là-dessus, la question s’est sérieusement posée, commente Fabrice Bec. Nous ne voulions pas de buse d’épandage. De plus, nous pensons que la réglementation va encore évoluer en matière de captation d’azote. »
Valoriser le lisier en évitant l’évaporation dans l’air de l’azote ammoniacal
Pionnière, la cuma s’est lancée un peu à l’aveugle pour l’achat de cette tonne à lisier de la firme belge Joskin. Encore peu connue en France, cette tonne à lisier, véhicule à structure autoportante « Modulo 2 » représente pourtant aujourd’hui le best-seller de la gamme des tonnes à lisier Joskin. « Même notre concessionnaire ne connaissait pas vraiment cette machine-là », note Mathieu Pelissier, trésorier de la cuma. Pour autant, la marque l’assure sur son site internet : « Plusieurs milliers de Modulo 2 circulent à travers le monde et fournissent un service de qualité depuis des dizaines d’années. »
Un enfouisseur à disques pour valoriser le lisier
C’est sans doute cette volonté d’innovation qui a séduit la cuma en choisissant un enfouisseur à disques permettant de déposer le lisier dans le sol en évitant l’évaporation dans l’air de l’azote ammoniacal. » Un argument à la fois écologique et économique vanté, là encore, par la marque : « Auparavant considéré comme un vulgaire déchet, le lisier a progressivement acquis le statut d’or brun auprès des agriculteurs. Son épandage nécessite l’utilisation d’un matériel adapté, capable de conserver au maximum ses propriétés naturelles (matières organiques, azote, phosphore, potasse, maniésium, etc.) tout en le répartissant de manière homogène », explique-t-on du côté du service commercial.
Moins de gêne lors de l’épandage
Avec 300 voyages par an, cette tonne à lisier est capable d’en supporter « au moins trois fois plus », note le président de la cuma. En plus des économies significatives espérées en termes d’azote, les adhérents de la cuma misent aussi sur la longévité de l’appareil. D’autant que cette machine est conçue pour épandre sur des surfaces étroites et plus près des habitations sans laisser la moindre odeur. « Les réflexions autour de la gêne occasionnée pour le voisinage ont motivé l’investissement , souligne-t-il. Car même dans des régions rurales, la pratique de l’épandage peut diviser.
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