« Il y a eu avec la canicule de vendredi de nombreux dégâts dans des vignobles de l’Hérault et du Gard, avec des raisins qui ont été brûlés, des feuilles séchées », a souligné M. Despey, qui est également numéro 2 de la FNSEA et viticulteur dans l’Hérault.
Des cépages ancestraux comme le Carignan ont été touchés, selon M. Despey. « Les températures ont atteint de tels niveaux que certaines vignes semblent avoir été passées au chalumeau, littéralement grillées ».
« La vigne en principe résiste à la chaleur mais avec les niveaux de températures atteints vendredi, la viticulture est en train de payer un lourd tribut » face aux effets du réchauffement climatique, a-t-il ajouté.
« C’est un phénomène que l’on n’a jamais vécu », insiste M. Despey avec émotion. « Ca fait 30 ans que je suis vigneron. Je n’avais jamais vu une vigne brûlée par un coup de chaud comme cela s’est produit hier: c’est impressionnant ».
Des horticulteurs du Gard et de l’Hérault sont également touchés par les effets de cette canicule sans précédent en France, a relevé M. Despey, qui mettra en place dès lundi une cellule d’urgence à la chambre d’agriculture de l’Hérault pour recenser précisément les dégâts.
Selon lui, parmi les secteurs géographiques touchés au niveau de la viticulture, figurent notament Villeveyrac, Fabrègues et secteur du le Pic Saint-Loup ainsi que plusieurs secteurs de l’est de l’Hérault et du Gard.
Dans ce dernier département, des agriculteurs ont également été frappés par une soixantaine d’incendies entre vendredi et samedi matin.