La cuma L’Argencie (Deux-Sèvres) a une activité tracteur qui fonctionne bien, et elle a rôdé au fil des années une méthode de renouvellement très carrée. « Nous avions deux tracteurs au départ, un peu avant 2000, explique François Baron, un des adhérents (*). Puis nous en avons schématiquement ajouté un à chaque renouvellement, au fil de l’arrivée de nouveaux adhérents. Avec un tracteur en cuma, la disponibilité fait l’attractivité du service ! Et plus on l’utilise, moins il coûte cher de l’heure ». En mars 2014, c’est ainsi un ensemble de cinq engins de 110 à 140 ch qui a rejoint le parc de la cuma. Engagement total : 2600 h/an, et un coût prévisionnel de 15 €/h sans le carburant. Mais auparavant, un gros travail a été nécessaire, comme à chaque renouvellement.
64 devis à éplucher
« Avec notre conseiller machinisme Mickaël Madier, nous faisons le tour des besoins, nous déterminons la puissance nécessaire pour nos travaux, pour ne pas se retrouver avec un supplément inutile. Nous éliminons les options sans intérêt. Cette réflexion nous permet de savoir exactement ce que nous voulons et de ne pas se faire mener par le vendeur. Quand on voit le nombre de marques et de gammes qui existent, il est difficile de s’y retrouver ». Ce cahier des charges a permet ensuite de lancer une demande de devis. La dernière, fois, surprise à l’arrivée : environ 200 000 € de différence entre les deux offres extrêmes, pour un ensemble de cinq tracteurs bien définis ! Et un total de 64 devis à éplucher en additionnant les différentes marques et modèles proposés. Comme on l’imagine, le conseiller a de nouveau été mis à contribution. A la commande, ce n’est pas forcément l’offre la plus basse qui a été retenue. « Nous avons pris un peu de technologie, comme la variation continue ou le pont avant suspendu. On pouvait se le permettre tout en restant à un coût raisonnable car l’activité tourne bien ».