Le gouvernement a prévu 300 millions d’euros notamment pour améliorer la gestion des aléas économiques, climatiques et sanitaires ainsi que pour couvrir « les refus d’apurements » des aides de la politique agricole commune (PAC), c’est-à-dire les indemnités que l’Union européenne juge finalement indûment perçues par la France, a expliqué jeudi le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, lors d’une conférence de presse.
« C’est un engagement de sincérité budgétaire », a-t-il assuré, car auparavant quand il fallait financer ces aides « c’était pris sur le budget général de l’Etat ».
Pour prévenir et réagir face aux risques sanitaires, le projet de loi de Finances 2018 alloue un budget en hausse de 12% (hors dépenses de personnel) pour le domaine de la sécurité sanitaire à 554 millions.
Par ailleurs, la baisse des effectifs du ministère de 225 équivalents temps plein (hors enseignement et hors sécurité sanitaire qui restent à effectifs constants), « contribuera à l’effort de réduction des dépenses publiques », selon un communiqué du ministère.
Le ministre a cependant confirmé son intention de faire appel à 300 vacataires pour instruire les dossiers d’aides PAC et ainsi « tenir le calendrier » de versement aux agriculteurs des aides en retard.