Le Field Sensor est composé de plusieurs capteurs permettant de renseigner l’agriculteur sur des cultures implantées sur des parcelles lointaines. Il est composé d’une station météo permettant de recueillir des informations comme la température, la vitesse du vent, l’ensoleillement ou encore l’humidité de l’air. Dans le sol, Une sonde permet de connaitre la réserve en eau disponible pour la plante. Une caméra multi spectrale permet d’estimer le développement de la plante sur une surface de 10 m2. Ces données sont ensuite fusionnées avec une image satellite de la parcelle. Cette fusion entre ensuite dans un modèle de calcul qui combine des algorithmes et des données agronomiques pour estimer la carence en azote de la culture suivant le développement foliaire, la capacité du sol en eau et la météo.
Suivre la culture au jour le jour
Le Field Sensor envoie des informations sur la culture au jour le jour sur smartphone ou tablette. Suivant les données météo, il peut estimer la date à laquelle la culture entrera dans un nouveau stade. Il peut ainsi estimer la date de récolte et même les rendements en prenant en compte les incidents de parcours comme par exemple un stress hydrique à l’épiaison.
Pour le moment, les algorithmes Field Sensor prennent en compte les cultures de blé tendre et blé dur. Des développements sont réalisés sur le maïs et colza. Des demandes d’agriculteurs arrivent aussi pour le suivi de la culture de la pomme de terre.
Depuis 3 ans le Field Sensor est en test dans une cinquantaine d’exploitations. Il devrait être commercialisé au début de l’année 2020.
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