477 Groupements d’Intérêt Economique et Environnemental (GIEE) sont actuellement reconnus sur le territoire. Une nouvelle vague d’appels à projets régionaux est programmée au premier semestre 2018. C’est ainsi qu’en Indre-et-Loire, la cuma viticole du Chenin vient de déposer une demande de reconnaissance en avril 2018. Thème retenu: l’amélioration de la fertilité du sol en viticulture avec l’apport envisagé de fumiers bruts ou compostés.
Davantage d’interconnaissance
Deux autres cuma dans le département portent des GIEE axés sur l’autonomie alimentaire: la cuma du Ruban à St Flovier et la cuma l’Arc-en-Ciel à Charnizay dont le financement de l’accompagnement a commencé mi-2017 et se conclura fin 2019. Parmi les diverses actions menées par ce groupe, l’une d’elles est singulière: une formation consacrée aux relations interpersonnelles! Le sujet peut sembler anachronique par rapport aux questionnements habituels techniques ou économiques, des éleveurs. Il n’en est rien. Communiquer de manière fluide, sincère et confiante, sera d’autant plus facile si les agriculteurs qui travaillent ensemble, se connaissent un peu mieux.
Participation massive
Tous les membres du GIEE et les autres adhérents de la cuma ont massivement répondu «présents» à cette formation. En tout, 27stagiaires ont participé aux trois sessions successives qui ont eu lieu en janvier, mars et novembre/décembre 2017, suivie d’une journée de «mise en pratique» en janvier 2018. La formation financée par Vivéa était animée par Sophie Bidet, conseillère en ressources humaines de la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire. Celle-ci est très sollicitée dans les groupes pour ce type de missions. Souvent ce sont des Gaec. Cela peut être aussi des associés d’un magasin fermier ou toute autre structure collective qui a besoin de renforcer les liens humains entre ses membres.
Comprendre le mode fonctionnement de chacun
«On comprend mieux après cette formation certaines attitudes dans le groupe», analyse Frédéric Cadieu, le président de la cuma. En effet, dans les réunions, certains prennent sans difficulté la parole alors que d’autres semblent davantage dans la retenue… Avec cette action, les responsables de la cuma espèrent faciliter les échanges entre tous. En connaissent un peu mieux le tempérament de ses collègues, leurs modes de fonctionnement, le président et les responsables de l’Arc-en-Ciel veulent éviter les risques de malentendus, gagner en qualité d’écoute, mieux partager l’information. Des atouts solides pour prévenir les conflits et construire l’avenir!
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