Connaitre les principaux points d’entretien et de contrôle de l’ensileuse avant le début de la campagne. C’était le thème de la formation mise en place par la fdcuma de l’Aveyron au pôle de formation élevage et agro équipement de Bernussou à Villefranche de Rouergue.
Une campagne d’ensilage d’herbe qui va débuter avec un prix du GNR qui sera certainement le double de celui de l’an passé. Le bon entretien et une attention aux principaux réglages permet de réaliser des économies.
Pas n’importe quel liquide de refroidissement
L’entretien journalier permet de garantir le bon fonctionnement de la machine durant la campagne. Il peut se résumer par: laver, graisser, huiler. En premier lieu, pensez au nettoyage des vitres. Ce geste simple permet une meilleure attention durant les chantiers et surtout moins de fatigue.
Un matériel qui travaille dans la poussière et des radiateurs qui s’encrassent. L’opération de soufflage est à réaliser tous les jours. Vérifier le liquide de refroidissement moteur et refaire le niveau si besoin. Attention, ne pas rajouter d’eau. Les nouvelles normes anti-pollution font que les moteurs tournent à des températures plus élevées. Les liquides de refroidissement sont spécifiques et contiennent aussi un lubrifiant pour la pompe à eau.
Faciliter la respiration
Le filtre à air est le poumon de la machine. Par son intermédiaire circule plusieurs centaines de milliers de litre d’air à l’heure pour l’alimentation du moteur. Un filtre encrassé et c’est la consommation de GNR qui augmente. Le nettoyage s’effectue généralement à l’air comprimé. Mieux vaut privilégier le volume d’air que la pression au risque de déchirer la membrane papier. Plus le filtre va vieillir, plus il va devenir étanche. Un renouvellement régulier permet d’augmenter le rendement moteur et de diminuer la consommation de carburant.
La bonne huile pour le bon moteur
Elément clé pour la protection du moteur, l’huile permet de le refroidir et de la protéger contre la corrosion. Pour réaliser un complément, la machine doit être sur un sol plat pour éviter les erreurs. Trop d’huile peut entrainer un emballement du moteur pouvant aller jusqu’à la casse. Pas assez et c’est une mauvaise lubrification avec aussi un risque de casse.
Sur les moteurs équipés d’un filtre à particule, une huile spécifique est utilisée. Elle est dite Low Saps, c’est-à-dire pauvre en cendres sulfatées, phosphore et soufre. Ne pas utiliser la bonne huile entraine des cycles de régénération plus rapprochés et une hausse de la consommation de carburant. Cela peut aussi endommager gravement le filtre à particules.
Préférer l’AdBlue récent
L’AdBlue est un produit exigeant et qui se dégrade avec le temps. Lors de l’immobilisation de la machine en fin de campagne Il est conseillé de maintenir le réservoir au ¼ plein. En dessous de ce niveau il y a un risque de cristallisation. Lors du redémarrage, le réservoir sera ainsi rempli avec l’AdBlue récent. Un AdBlue dégradé augmente le risque d’encrassement du filtre. Il en résulte une diminution de la puissance moteur, une hausse de la consommation et donc pas un bon entretien de l’ensileuse
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