L’objectif était de mesurer l’intérêt de ces nouvelles technologies dans le contexte de maîtrise du désherbage, sans ou avec moins de phyto. Quatre matériels ont été présentés au travail. Des bineuses classiques équipées ou non d’autoguidage mécanique, et des bineuses autoguidées par caméra. Selon le stade d’intervention, les effets ne sont pas les mêmes.
En conventionnel, on cherche à couper le fil évaporateur et casser la croûte de battance, on intervient aussi sur un sol relativement propre.
En bio, au cours de cette opération, on cherche à valoriser la fonction désherbage mécanique en complément des autres moyens d’action, faux semis, herse étrilles… Il faut donc intervenir plus tôt.
Pour désherber mécaniquement, les modèles à caméra présentés par Stecomat (Steketee) et Garford étaient équipés au centre de socs à patte d’oie plats et de lames de lièvre contre les rangs.
La précision de guidage est donc importante pour passer au plus près et limiter la présence de repousse. La démo était convaincante, mais il faut du temps pour bien prendre en main cette machine et ses réglages pour valoriser au mieux cet investissement.
Les modèles équipés de soc à cœur permettent de travailler plus profond, pour aérer les zones plus compactes. Le modèle de chez Pettenuzzo possédait contre le rang des roues permettant de projeter de la terre sur le rang pour ralentir la pousse des adventices, et selon le réglage, de butter légèrement si besoin.
Pour cette campagne, le groupe propose un service complet avec une bineuse 12 rangs, prêtée par Monosem, le salarié et le tracteur de la cuma de Baraqueville, équipé de l’autoguidage RTK, avec une précision de 2 cm. Ces innovations ont pour but de faciliter le travail et d’améliorer la précision et la performance des chantiers. Affaire à suivre…