Les festivités se poursuivront ensuite, comme chaque 3e jeudi de novembre, en France et ailleurs dans le monde, du Japon aux Etats-Unis en passant par la Chine, la Belgique ou le Brésil où des bouteilles ont été acheminées.
« On aura encore sans doute cette année une légère érosion de nos ventes mais on n’a plus de prix cassés et on note une montée en gamme, notre stratégie commence à payer », explique à l’AFP Dominique Piron, président d’InterBeaujolais, en regrettant au passage que certaines enseignes de la grande distribution ne jouent pas le jeu.
Les « Beaujolais nouveaux »
Depuis l’an dernier, l’interprofession prend soin de parler des « Beaujolais nouveaux » et non plus du Beaujolais nouveau, pour mettre l’accent sur la qualité. « Les Japonais, qui sont notre premier client (hors de France) avec environ six millions de bouteilles par an, veulent plus de diversité », souligne-t-il.
Les vignerons misent aussi sur la « bistronomie »: « il y a une jeune génération de restaurateurs qui sont preneurs car nos vins sont abordables et faciles à assortir en cuisine », explique Dominique Piron. Après la folie des années 80, les ventes de Beaujolais nouveau ne cessent de reculer depuis une quinzaine d’années. En 2016, il s’est tout de même vendu 25,2 millions de bouteilles (500.000 de moins qu’en 2015).
Le millésime 2017 s’annonce « coloré, fruité » après une récolte en repli d’environ 30%, les vignes ayant souffert cette année du gel, puis de la grêle et enfin de la sécheresse.