De plus en plus de cuma portent des projets d’installation de panneaux photovoltaïques sur leur bâtiment. Afin de vendre l’électricité produite par les panneaux, une des solutions aujourd’hui est de créer une société en parallèle. En outre, pour éviter la création de plusieurs sociétés, en Haute-Loire, huit cuma et la Communauté de communes du Pays Cayres-Pradelles ont mis en place une SAS collective.
Une SAS collective pour faciliter le fonctionnement
«La Communautés de communes avait déjà une société d’économie mixte locale, baptisée Devés Ensoleillé. Cette dernière se charge de l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit des bâtiments des agriculteurs du territoire», indique Hervé Bérard, à la tête de la SAS et président de la cuma du Mont Tartas. «Intégrer la Communauté de communes à la SAS permet de bénéficier de son expérience, de mutualiser l’achat des panneaux, et de ne pas s’occuper de leur installation.»
Dans le fonctionnement, la SAS collective achète les panneaux et gère l’installation ainsi que la vente de l’électricité produite. Les cuma louent leurs toits à la SAS à un prix annuel, fixé en fonction de la surface de panneaux installée. Ensuite, si les installations sont performantes et dégagent des bénéfices, des dividendes sont versées aux cuma.
Bien penser l’orientation des bâtiments
Un système qui incite les cuma à bien penser l’orientation de leur bâtiment pour optimiser la production. La gestion de la SAS est prise en charge par une salariée de la Communauté de communes. Pour sa rémunération, chaque cuma versera une partie des dividendes à la Communauté de communes. Le premier toit photovoltaïque sera en service dès l’automne prochain sur le bâtiment de la cuma du Mont-Tartas. Pour les autres projets, l’augmentation du prix des charpentes métalliques freine les prises de décision.
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