Historiquement, la cuma du Bois Bernard disposait d’un hangar vétuste et excentré d’une douzaine de kilomètres du siège social. «Au quotidien, cet éloignement ne facilitait pas note organisation, explique Frédéric Willemetz, président de la cuma. Suite au départ en retraite d’un agriculteur de Chériennes, nous avons eu la possibilité de lui louer son hangar de 525m². Cette localisation a été une bonne opportunité pour nous rapprocher de notre lieu d’activités.»
Louer un hangar est une facilité…
«À une époque, la cuma avait évoqué la possibilité de construire un hangar, raconte Frédéric Willemetz. Pour cela, nous avons besoin d’un terrain approprié. Seule une proposition de mise à disposition d’un terrain nous a été faite. Cette solution ne nous convient pas, car elle n’est pas pérenne.»
Face à ces contraintes, la cuma a abandonné son projet de construction et a donc saisi l’opportunité de louer un bâtiment. «Nous avons convenu d’un accord, basé sur la confiance mutuelle, précise le président. Nous bénéficions de l’usage du hangar contre un loyer de 1.600€/an, financé par les adhérents au prorata de leur chiffre d’affaires.»
… qui présente quelques inconvénients
Malgré tous les avantages organisationnels que représente ce bâtiment, la cuma se trouve confrontée à certaines limites. Faute de place, l’aménagement d’un atelier n’y est pas envisageable. «La location est une solution de facilité, tout en sachant que nous devons faire avec l’existant et que nous ne pouvons pas l’aménager à notre guise, constate Frédéric Willemetz. Les travées mesurent 5m de large, ce qui n’est pas toujours pratique au quotidien. Mais nous nous en satisfaisons.»
Le président de la cuma regrette que personne ne soit quotidiennement présent sur le site pour vérifier l’état du matériel, une fois utilisé. Cependant, il convient que ce bâtiment crée un point de chute unique où chacun sait que le matériel y est entreposé.
«Centralisé au cœur de nos activités, c’est aussi un lieu où les adhérents peuvent plus facilement se croiser, hors cadre protocolaire, précise-t-il. La location nous a permis de constater que le regroupement du matériel était possible et confortable. Nous sommes donc prêts à disposer de notre propre bâtiment. Toutefois, pour des questions de coûts, nous réfléchissons à nous rapprocher d’une autre cuma avec qui nous pourrions avoir ce projet, sur un terrain avec un emplacement qui soit stratégique.»
Ce qui a marché / Ce qu’ils changeraient
«Je pense que pour notre cuma, la location d’un hangar est un passage obligatoire avant la construction. Aujourd’hui, depuis 10ans que nous louons, nous avons à disposition un hangar bien situé par rapport à nos activités, c’est confortable. Nous mesurons toute l’importance de regrouper le matériel en un seul lieu. C’est opérationnel et cette organisation fonctionne bien. L’idéal serait de disposer d’un bâtiment qui appartienne à la cuma. Reste à trouver le terrain opportun», déclare Frédéric Willemetz.
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