1. Ne pas confondre vitesse et précipitation
«Des travaux récents ont montré que des semis trop précoces pouvaient avoir pour conséquence un moindre développement des feuilles et de là, un moindre fonctionnement photosynthétique des plantes», précise Arvalis. «Un semis réalisé avant le 1er avril au Sud et avant le 10 avril au Nord conduit donc à prendre des risques, avec une durée semis-levée plus longue et une période post-levée plus souvent exposée à des températures inférieures à 10-12°C.»
D’où les conclusions d’Arvalis: «Il convient donc d’être prêt à semer dès que le risque de températures trop fraîches est fortement diminué. En région, à stress hydrique estival reconnu, un semis précoce permet d’avancer la date de floraison et d’assurer le nombre de grains/m2 par une fécondation dans de meilleures conditions hydriques.»
2. Attendre le ressuyage du sol
«L’objectif du travail du sol est d’obtenir un profil favorable à l’enracinement et un lit de semences propice à une levée homogène et si possible rapide.» Le profil idéal ne présente pas de signe de semelle, de lissage par les outils, ni de compaction, ce qui facilite la mise en place des racines. De plus, un sol ressuyé se réchauffe mieux.