La satisfaction sur cette presse John Deere V461R est globalement bonne, mais pas totalement unanime. Notre enquête auprès des utilisateurs de cette presse en cuma nous a permis de dégager ses principaux atouts, mais aussi ses limites. Bilan des avis des utilisateurs de la presse John Deere V461R.
Avis des utilisateurs sur la presses John Deere V461R : les points forts
La presse John Deere V461R s’alimente très bien et produit des balles lourdes. Même en réglant à 70 ou 80 % seulement du maxi, la densité s’avère élevée. Quant à la trappe de débourrage, elle ne s’ouvre pas souvent. La présence d’un rideau à la place de la porte accélère la phase d’éjection et contribue à augmenter le débit. Si le tracteur dispose de distributeurs électriques réglables, il y a même moyen de gagner quelques fractions de seconde à chaque manœuvre. Un utilisateur d’une région de bocage considère toutefois qu’il faut un beau parcellaire pour en profiter.
La puissance du tracteur joue aussi dans la capacité à pousser le débit. Avec un 110 ch, on presse, mais sans aller chercher la vitesse. La presse John Deere V461R pèse aussi son poids. Un éleveur souligne par ailleurs la possibilité de réaliser « un vrai noyau mou » dans le foin.
Nettoyage facile
La machine se nettoie facilement, même s’il reste toujours un ou deux coins sur lesquels il faut insister avec la soufflette. Le graissage automatique est peu présent dans notre échantillon mais un utilisateur regrette de ne pas avoir pris l’option. Le remplacement du rouleau de filet demande un peu d’efforts, de même que le passage de la ficelle au départ. Côté commandes, différents cas de figure se présentent chez nos interlocuteurs : boîtier simple 1100, console Greenstar, ou Isobus du tracteur. Ajuster depuis la cabine s’avère aisé dans tous les cas et facilite les adaptations parfois nécessaires en cours de journée.
Le point faible : attention aux courroies
Dans les secteurs à cailloux, il arrive régulièrement que les deux courroies subissent des avaries. « Le pick-up tourne vite et facilite la montée de cailloux », juge un utilisateur. Et du fait qu’il n’y a que deux courroies, ils restent plus facilement prisonniers. « Cette presse demande beaucoup de sérieux dans la conduite », ajoute un autre. Il est possible de réparer les petits trous sur ces courroies, soit à l’atelier de la cuma soit auprès d’un spécialiste. Mais s’il faut les changer, la facture est salée du fait qu’elles sont de type continu et non agrafées.
Note des utilisateurs de la presse à chambre variable John Deere V461R
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