En 2021, la cuma de la vallée de l’Ain (39) a souhaité investir dans des boîtiers Karnott. Accolés à l’outils et géolocalisés, ils enregistrent les données d’utilisation du matériel afin d’avoir une facturation plus juste et plus réelle. Quel est leur avis d’utilisateur du boîtier Karnott?
Pas forcément moins de travail, mais un travail moins fastidieux
Suite à cet essai, la cuma a apporté des changements sur les unités de facturation. Ainsi, les bennes, anciennement comptées en UGB, sont aujourd’hui facturées au kilomètre. Toutefois, les adhérents n’ont pas tous abandonné leurs carnets de travaux. Cela a permis de comparer les unités. Et aussi d’assurer la fiabilité des calculs réalisés. En effet, le groupe a tout de même pu facturer l’utilisation des tonnes à lisier alors que le boîtier rencontrait des difficultés.
L’acquisition de ces boitier a nécessité à la cuma de la vallée de l’Ain, organisée en deux groupes par rapport à la localisation, la contribution de deux responsables. Tous deux s’accordent à dire que l’utilisation du boîtier Karnott modifie la façon de travailler.
Ils n’ont pas forcément moins travail, mais celui-ci est moins fastidieux. Il faut surveiller les niveaux des batteries, reprogrammer les boîtiers lorsqu’ils changent de matériel. Attention également à s’assurer que les hectares réalisés soient bien attribués à la bonne exploitation.
Avis utilisateur boîtier Karnott: il facilite le renouvellement
Un boîtier Karnott coûte annuellement 178€ à la cuma de la vallée de l’Ain. Pour limiter les coûts, le groupe a fait le choix de partager les boîtiers sur plusieurs matériels. En fonction des périodes, les boîtiers passent des épandeurs à fumier, au broyeur ou aux plateaux. Cet investissement a permis aux responsables d’optimiser la rotation du matériel entre les adhérents. Ainsi, ils peuvent facilement voir si l’adhérent a achevé son chantier, mais aussi situer précisément le matériel.
Enfin, l’utilisation des boîtiers a aussi impacté la politique d’investissement de la cuma. Ils permettent de renouveler le matériel plus rapidement au vu des kilomètres ou des hectares réalisés par rapport aux engagements de départ.
«On se rend compte que le matériel tourne», souligne le président Christophe Tissot.
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