Le Gaec du Bois-de-Pointel a acquis un tracteur Kubota M9960 en 2015 suivi, deux ans plus tard, d’un M7151. Le premier a remplacé un engin John Deere de 70 ch. Pour Cyril Delaunay et Mickaël Vaidis, les deux associés : « La machine avait effectué son temps et était juste en puissance. Nous cherchions un tracteur de 100 ch et suite à une démonstration, nous avons investi. » La soulte s’est élevée à 25 000 euros, agrémentée d’une garantie de trois ans.
Naturellement intéressés par le M7
Séduit par la qualité de fonctionnement du tracteur, c’est naturellement qu’ils se sont intéressés à la gamme M7 du constructeur Kubota quelques mois plus tard pour remplacer le Deutz-Fahr de 130 ch qui affichait 3 000 heures d’utilisation. « Nous cherchions un tracteur pour travailler dans les champs et dans la cour » indiquent les deux exploitants. D’où le choix d’un engin de 150 ch avec une boîte de vitesses robotisée, des distributeurs mécaniques, une prise de force avant et un bâti de chargeur Quick.
Le M7151 dispose de quatre distributeurs et de deux régimes de prise de force programmables. Crédit Claude Bernard
« Un tracteur simple et complet »
Cyril Delaunay et Mickaël Vaidis utilisent le M7151 600 heures par an. Ils apprécient particulièrement la simplicité du tracteur, le fonctionnement des quatre distributeurs hydraulique, la boîte robotisée, les deux régimes de prise de force programmables, la cabine suspendue, le pont avant suspendu et la climatisation à réglage manuel. « C’est un tracteur simple mais complet, commentent les intéressés. Nous voulions peu d’écart de puissance entre le tracteur de tête et le numéro deux. Nous avions besoin de tracteurs polyvalents et interchangeables », expliquent les associés.
Le M7 sert pour la fauche, au transport avec une remorque de 18 t, au lisier avec une tonne de 18 m3 et pour le chargement de la mélangeuse. « Il peut effectuer les petits et les gros travaux », indiquent les exploitants. « Les autres constructeurs avaient du mal à répondre à nos attentes. Or Kubota se développe. La marque met donc les conditions nécessaires pour atteindre ses objectifs », poursuivent-ils. Enfin, la consommation de carburant, de 7 l/h à 20 l/h selon les travaux, leur convient.
900.000 litres de lait
Cyril Delaunay, à gauche, et Mickaël Vaidis, deux des associés du Gaec du Bois-de-Pointel. Crédit Claude Bernard
Situé à Pointel (Orne), le Gaec du Bois-de-Pointel se compose de trois associés : Cyril Delaunay, son épouse Delphine, et Mickaël Vaidis. Un salarié employé à mi-temps et une apprentie complètent les effectifs. Le cheptel de cette structure de polyculture-élevage est constitué de cent vaches laitières pour une production annuelle de 900 000 litres de lait. S’y ajoutent l’engraissement des mâles et des femelles croisées ainsi que soixante truies en naisseur-engraisseur. La SAU de l’exploitation s’élève à 190 ha, dont 70 ha de céréales autoconsommées, 60 ha de maïs ensilage et de betterave fourragère et 60 ha de prairies.
