La cuma a acheté son premier camion atelier en 2009 et embauché un salarié à plein temps à la suite d’une fusion entre trois cuma locales. Cet investissement a été privilégié à la construction d’un bâtiment pour être plus rapidement opérationnel. Ce mode de fonctionnement a très vite trouvé son rythme de croisière et apporté satisfaction au groupe.
Yannick effectue les interventions mécaniques et assure également la conduite des automoteurs. Le matériel est stocké par famille chez les adhérents responsables ainsi que les pièces, ce qui simplifie la maintenance du parc matériel. Le camion a été aménagé au fil du temps et possède aujourd’hui l’équipement nécessaire pour travailler en toute autonomie. « Ce mode de fonctionnement nous apporte une rapidité d’intervention non négligeable », souligne Franck Cintré, président de la cuma.
Les achats de pièces en période de morte saison et les interventions de leur mécanicien permettent une meilleure maîtrise des charges d’entretien de la cuma. Le concessionnaire réalise l’entretien du matériel sous garantie, les interventions ne pouvant être effectuées par le salarié lors des pics d’activité ainsi que des machines spécifiques comme le lamier.
Bien entendu un fourgon-atelier ne remplace pas un atelier « en dur », précise Franck Cintré. La cuma a pour projet la construction d’un bâtiment mais quoi qu’il en soit le camion sera conservé.
Les plus du camion-atelier | Les moins du camion-atelier |
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• rapidité d'intervention • coût par rapport à un bâtiment • proximité de service | • conditions de travail par rapport à un atelier • organisation du travail différente • nombreux déplacements |