La cuma Bio 35 a investi dans un déchaumeur rotatif Bomford Dynadrive et l’a fait équiper pour en faire aussi un semoir. Le concessionnaire, Garage Aurillaud, a installé dessus un semoir mécanique Sulky neuf, acheté sans éléments semeurs. La semence descend par des tuyaux fixés à la sortie de la distribution. Ils traversent le capot et la semence tombe entre le second rotor et le rouleau. En orientant le capot, on modifie le point de chute des graines et donc la profondeur de semis. Cette «option» a coûté 6.000€. Plus cher qu’un petit centrifuge mais la capacité est supérieure (450l) et la répartition transversale est plus régulière.
Déchaumeur-semoir : deux limites
Cet appareil donne globalement satisfaction. A l’usage, deux limites sont toutefois apparues. Les tuyaux de descente des graines doivent être assez verticaux pour éviter une accumulation de semences, parfois remarquée. C’est pourquoi ce genre de semoir doit être installé suffisamment haut sur l’outil. Autre point: les orifices de sortie des graines peuvent se colmater par des projections de terre: il faut veiller à leur orientation et les surveiller.
Ce déchaumeur-semoir était en démonstration le 3 octobre, lors d’une après-midi consacrée à la destruction des couverts sans herbicide.