La cuma La Gâtinaise (Deux-Sèvres) possède aujourd’hui deux pick-up Idass, pour ses deux ensileuse John Deere: un GE 45, de 4,50 m, sur la 7350i et un GE 50, de 5 m, sur la 8400. Le GE 45 a été modifié le premier et le GE 50 est en cours.
Centrale électro-hydraulique
Pour disposer d’une béquille hydraulique, Jacky Roy a récupéré un petit groupe alimenté en 12 V sur une camionnette avec hayon élévateur. Le courant vient d’une petite batterie, qu’il faut simplement recharger de temps en temps. Deux commandes sont installées, une à chaque extrémité du pick-up. La pompe manuelle d’origine reste au cas où.
La centrale alimente également le vérin de levée de l’essieu de transport. Une vanne manuelle permet de passer d’une fonction à l’autre. Sur cette fonction, le verrouillage en position haute ou basse est réalisé avec une broche (plusieurs trous possibles), sécurisée par une goupille. Comme sur une même ensileuse, les trous employés sont toujours les mêmes. Jacky Roy a soudé deux butées, une haute et une basse. Il évite ainsi d’avoir à jouer sur la montée-descente pour tomber pile en face des trous. D’autre part, il a réalisé une broche avec verrouillage incorporé, pour se passer de la goupille.
Essieu de transport
L’essieu de transport incorporé se plie en deux pour le travail au champ. Le verrouillage dans cette position demande d’aller sous le pick-up, ce qui n’est pas des plus pratiques. Jacky Roy a créé un verrou à ressort, il n’y a qu’à pousser et c’est verrouillé. Comme cette fonction «maison» n’est active qu’au travail et pas sur la route, la question de l’homologation routière ne se pose pas. Le verrouillage en position route n’a pas été modifié. Jacky Roy a simplement soudé sur la partie mobile de l’essieu une poignée, bien utile pour la ramener vers lui afin d’enfiler la broche.
Barre d’éclairage
La barre d’éclairage se replie en trois parties. D’origine, chacune des deux extrémités se verrouille sur la partie centrale fixe avec un axe sécurisé par une petite goupille. La pose des goupilles demande toujours un peu d’attention. Pour simplifier la manœuvre, Jacky Roy a tenté de poser des aimants (on voit les supports sur les photos) mais ils n’étaient pas assez puissants. Il a opté pour un simple ressort de traction, sur chacune des deux articulations, implanté de façon à maintenir le bout de rampe, soit ouvert, soit fermé. Aucun risque de fermeture accidentelle.