65 % : c’est le taux de subvention accordé au souscripteur d’assurance récolte appelé « contrat d’assurance multirisque climatique », pour le premier niveau de garantie (voir la note explicative mise en ligne sur le site du Ministère de l’Agriculture). Pour les agriculteurs qui opteraient pour un niveau supplémentaire de garantie, le taux de subvention s’arrête à 45%. L’aide se veut suffisamment incitative pour convaincre les nombreuses exploitations agricoles qui n’ont pas encore franchi le pas. Près de 64 500 contrats d’assurance récolte, couvrant 25,7 % de la superficie agricole (hors prairie), ont été commercialisés en 2016. C’est depuis cette date que ces nouveaux contrats d’assurance sont proposés aux exploitants. Objectif : développer un socle minimum de protection pour chaque type de filière et d’exploitation.
Des exploitations plus résistantes
Bien évidemment, malgré cet appui financier, le coût résiduel peut paraître encore relativement élevé pour les exploitations qui ont subi plusieurs revers économiques consécutifs. En l’absence d’une couverture des risques climatiques qui serait gérée par les pouvoirs publics au bénéfice de toutes les exploitations, c’est à chacune de décider de s’engager ou non dans cette démarche. Alors que s’enchaînent des épisodes successifs de gel, inondations, sécheresse, grêle, etc. la souscription d’un contrat d’assurance récolte peut contribuer à maintenir les exploitations à flots en cas de sinistre important.
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