Champs libres pour l’assolement en commun

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Champs libres pour l’assolement en commun

Les exploitations cherchent de solutions innovantes pour gagner en efficacité. Au – delà des économies réalisables en mécanisation, d'autres marges de progrès existent en rationalisant l'assolement à l'échelle d'un groupe. Pour s'informer et débattre de ce sujet, une douzaine de groupes se sont retrouvés les 13 et 14 février dans la Somme. Deux conditions essentielles sont exigées pour que cette mise en commun réussisse.

Primo : que chaque membre associé en retire un réel bénéfice (temps de travail, diminution des coûts, spécialisation des tâches, …). Secundo : que les agriculteurs concernés se connaissent et partagent les mêmes valeurs.

Trois cuma de la Somme

Dans un premier temps, trois cuma de Somme : les Villages, Les Hirondelles et l’Arbret, ont exposé leur démarche d’assolement en commun. Puis, plusieurs représentants des cuma venus de l’Ouest et du Sud Ouest ont présenté l’état d’avancement de leur réflexion. Cet évènement a mobilisé aussi des intervenants extérieurs : Emmanuel Beguin de l’Institut de l’Elevage est intervenu sur la place de l’humain dans les projets d’association. Jocelyne Machefer de la Chambre Régionale d’Agriculture de Picardie a présenté les contours de l’action « Vivre l’élevage en Picardie ».

Pas de modèle unique

Enfin, Jean–Luc Delalande, CER France Alliance Centre, a insisté sur l’absence d’un modèle d’organisation unique. Exemples : Les clés de répartition des résultats ne sont pas toutes les mêmes. Et dans certains assolements en commun, les agriculteurs peuvent décider de ne gérer ensemble que les parcelles faisant l’objet de cultures annuelles, en excluant les surfaces fourragères …En règle générale dans les assolement en commun, les baux ruraux, les bâtiments, les productions animales, les DPU, les quotas, … relèvent de l’exploitation. Celle–ci en conserve la responsabilité et en assume les charges afférentes : loyer, assurance, comptabilité, cotisations sociales, … Et l’activité « foncière » est mutualisée. Avec au crédit : les ventes des productions végétales. Au débit : les achats des appros, le paiement des factures de travaux à la cuma, les frais de gestion …

Notre photo : En tout, une douzaine de groupes venus du Sud Ouest et de l’Ouest de la France, se sont déplacés les 13 et 14 février dernier dans la Somme pour débattre du sujet

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