L’accueil est chaleureux à Éteignières, dans les Ardennes en ce 21 février. L’assemblée générale de la fdcuma des Ardennes réunit les administrateurs et autres membres des cuma du département dans la salle communale du village.
S’appuyer sur un réseau
Après une mise à jour des statuts de la fédération et le renouvellement de trois administrateurs, l’heure est aux comptes. Cette année, la fédération départementale des cuma des Ardennes est dans le rouge.
« On note un déficit de 22 000 €, lance Laurent Mangeart, trésorier de la structure. Et cela après avoir noté un bénéfice de 15 000 € l’année d’avant. Un trou dans la trésorerie dû à un manque de produits provenant des cuma qui ont bénéficié des subventions. » Mais qui semble pouvoir être rectifié.
Un budget serré pour l’année 2023 a été voté. Il s’établi à 115 000 €. Outre cet aspect préoccupant, la fdcuma a rappelé son attachement au réseau.
« On peut s’appuyer sur les salariés des fédérations de cuma, que ce soit d’un point de vue technique, économique et juridique, annonce Stéphane Brosteaux, président de la fdcuma. Sans compter les outils mis à disposition des conseillers des cuma. »
76 cuma adhérentes
C’est sans rappeler leur indépendance. « Nous prenons nos décisions et stratégie à notre échelle, rappelle-t-il. Les accords avec certaines organisations agricoles nous permettent de renforcer nos capacités de décisions et de proposer des services pour accompagner l’agriculture de groupe dans les Ardennes. »
Une indépendance, gage de la feuille de route que s’est fixé la fdcuma pour 2026, « développer l’agriculture de groupe au service des agriculteurs ardennais ».
Pour l’illustrer, en 2022, les 76 cuma adhérentes ont pu se réunir au cours de trois événements, dont deux démonstrations sur le terrain. L’une portait sur la valorisation de l’herbe au printemps et l’autre sur celle des haies à l’automne.
Mettre à jour des statuts des cuma et apporter un service juridique et économique est l’une des principales missions de la fdcuma. Par ailleurs, il existe une autre source de revenu, car l’organisation assure le contrôle des engins de levages.
Station de remplissage et de lavage de pulvé
Dans un souci de communication, l’animatrice et quelques élus n’hésitent pas à se rendre dans les établissements scolaires. L’objectif est de sensibiliser les étudiants au travail et achats collectifs.
Pour conclue cette après-midi de retrouvailles, les participants ont pu visiter la toute nouvelle aire de remplissage et de lavage de la cuma nord-ouest des Ardennes. Celle-ci devrait être en service d’ici quelques semaines.
« Un investissement de 90 000 €, dont 60 % financés par des subventions, annonce David Hollert, président de la cuma. Elle a été automatisée pour faciliter le travail en commun. »
Un outil de travail qui permet d’être dans les règles et de faire son travail correctement, estiment les membres engagés dans cette activité.
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