Dans un communiqué rédigé fin juin, Arvalis – Institut du végétal informe du stade avancé des cultures de maïs. Compte-tenu des dates de semis précoces, l’épisode de forte chaleur en juin conjugué au déficit pluviométrique, ont généré de l’avance par rapport à la normale. Certes, les pluies tombée fin juin ont calmé le jeu et ont étanché un peu la grosse soif du maïs.
Anticiper !
Cependant, l’Institut du Végétal invite les agriculteurs à ne pas trop attendre pour anticiper la prochaine récolte. Le stade de la floraison (sortie des soies pour 50 % des plantes) est un indicateur utile de précocité. « A partir de ce stade, il faut environ 600 à 640 degrés-jour pour atteindre le stade optimal de récolte plante entière … soit 45 à 60 jours selon les régions et le climat » explique ainsi Bertrand Carpentier, Ingénieur maïs fourrage chez Arvalis – Institut du Végétal. Un mois après la floraison, il faudra prévoir un autre contrôle pour observer le remplissage du grain. Cette nouvelle vérification permettra de préciser au mieux la date de récolte.
Le bon compromis
L’optimum selon Arvalis serait de récolter à un taux de 32 % de MS. Si on récolte tard, on peut gagner jusqu’à 1 tonne supplémentaire de MS par ha. Mais la valorisation de l’amidon dans le rumen sera moins bonne, de même que la digestibilité des tiges et des feuilles. De plus, la conservation du fourrage risque d’en pâtir … » Au final, récolter tard ne remplit pas plus le tank à lait ! » indique Arvalis