La prévision de croissance attendue par le Sedima (syndicat national des entreprises de service et de distribution du machinisme agricole) pour le second semestre 2018 se confirme. En outre, le syndicat observe une croissance plus soutenue par rapport à celle relevée à la même période l’an dernier.
La majorité des concessions agricoles qui ont répondu à cette enquête voient leurs commandes de matériels neufs et d’occasion progresser, ainsi que leurs activités « pièces détachées » et « atelier » (voir graphique ci-dessous).
Les ventes de matériels neufs en hausse
Concernant les ventes de matériels neufs, la hausse la plus notable concerne le secteur viti-vinicole : 65 % des répondants constatent une hausse des commandes de matériels neufs (voir le graphique ci-dessous).
En complément, signalons que selon Axema les immatriculations de tracteurs standards son stables par rapport à l’an dernier (16 553 immatriculations de janvier à novembre contre 16 680 sur la même durée en 2017), tandis qu’un recul de 20% est constaté pour les immatriculations de tracteurs vignes et vergers (2 378 immatriculations de janvier à novembre contre 2 982 sur la même durée en 2017).
Les ventes d’occasions également en hausse
Concernant les ventes de matériels d’occasion, le Sedima observe également une croissance généralisée des prises de commande : une « hausse pour environ 50 % des distributeurs en Grandes cultures et en Polyculture élevage (soit 6 à 10 points de plus qu’au second semestre 2017) et de 47 % des distributeurs en Viti-viniculture ».
Un contexte favorable aux distributeurs et qui engendre une baisse globale des matériels en stocks. Un retour à la normale est ainsi observé concernant les matériels d’occasion, après leur croissance liée à la loi Macron (suramortissement pour favoriser l’investissement).
Perspectives 2019 : la stabilité des prises de commandes
Concernant les perspectives pour le premier semestre 2019, le Sedima s’attend à une « stabilité des prises de commandes de matériels et de l’activité au magasin et à l’atelier par rapport au premier semestre 2018 », avec cependant une « inquiétude plus marquée pour les distributeurs de Polyculture-élevage. »