De – 2 à – 4°C ont été relevés sur plusieurs secteurs du Gard dans la nuit du 25 au 26 mars, précisent les auteurs de ce communiqué, qui se sont rendus sur les exploitations touchées par le gel pour effectuer une première évaluation des dégâts.
« Il ne manquait plus que ça », commentent la Chambre d’agriculture, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs du Gard alors que la crise sanitaire liée au coronavirus et certaines mesures prises dans le cadre du confinement fragilisent les petits producteurs locaux.
Le gel a notamment touché la vallée du Rhône dans sa partie gardoise, le secteur d’Uzès, la vallée de la Cèze, le Vidourle, la Vaunage et la basse vallée du Gardon où jusqu’à 80% des bourgeons ont été gelés en viticulture comme en arboriculture, selon les mêmes sources.
🥶 #Gel : certains #vignobles ont subi des dégâts ces dernières nuits (Gard, Vallée du Rhône, Bourgogne…) malgré les #bougies & feux allumés dans les #vignes pour limiter la baisse de la #température et la formation de cristaux de glace autour du bourgeon… #LaMatinaleLCI @LCI pic.twitter.com/P13kW3ZPAj
— Guillaume Woznica (@GWoznica) April 2, 2020
Pour le Nord de la vallée du Rhône (extrême est du Gard), secteur le plus touché pour l’arboriculture, les premiers recensements montrent des parcelles touchées entre 20 et 80% pour les abricotiers, les cerisiers et les pêchers.
Une cellule de crise agricole reste en place dans le Gard pour éviter que la crise sanitaire « ne se transforme en crise économique irréversible pour les agriculteurs gardois », précise le communiqué.
La chambre d’agriculture et les organisations syndicales « remercient les consommateurs qui achètent gardois » pendant cette crise, via des points de vente à la ferme, le site internet de la région, la plate-forme des Jeunes agriculteurs ou le drive du Mas des agriculteurs à Nîmes.
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