Dans le Tarn-et-Garonne, une centaine d’agriculteurs est venue grossir les rangs des bénéficiaires du RSA, dont le nombre total avoisine les 4500.«Ces personnes pourraient devenir salarié(e)s de cuma», notait Françoise Delpech, directrice adjointe du RSA au Conseil départemental, lors de l’assemblée générale de la fdcuma82, le 22 décembre 2015. «Nous sommes en train de travailler avec mes collèges du service agriculture de la collectivité, de la MSA et avec la Chambre d’agriculture, nous sommes en train de«booster» la possibilité des soutenir ces personnes en difficulté. L’axe fort de la collectivité, c’est que pour l’embauche d’une personne en contrat aidé, il y a une participation de l’Etat (autour de30%) et la collectivité, quand il s’agit de personnes bénéficiaires du RSA, vient aider à même hauteur.»
Solidarité et économie
«Aujourd’hui dans vos cuma, vous pouvez avoir besoin de personnes, de main d’œuvre, a fait Valoir Françoise Delpech. Il y a des personnes autour de vous, qui ont une exploitation, sur laquelle ils ont du mal à vivre, et qui pourraient vous aider et devenir salarié d’une cuma. L’aide est importante: 60% sur une année, ce qui vous permet de d’avoir des personnes qui connaissent le milieu de travail, les outils, et qui puissent en adaptant leurs productions sur l’exploitation, concilier leur exploitation et le travail dans les cuma.