Avec le développement des techniques culturales simplifiées, les couverts sont en forte évolution. Ils permettent d’atteindre plusieurs objectifs et en premier lieu protègent le sol de l’érosion et de la battance. Le choix des différents mélanges (radis + graminées) permet de structurer le sol. Dans le cadre des bassins de captage prioritaires, comme sur le site de la réunion, l’objectif est d’arriver à diminuer les concentrations en nitrate et produits phytosanitaires dans la nappe.
Une belle participation pour une demi-journée consacrée aux couverts végétaux
Ne pas négliger l’implantation
Le conseil à retenir est de favoriser les semis précoces: dès la fin juillet pour les intercultures courtes et à partir du 15 août pour les intercultures longues. Il ne faut pas avoir peur de semer dans le sec, les graines attendront les premières pluies. En semis très précoce, attention aux crucifères qui, en conditions sèches, peuvent monter à graines. Pour un semis après le 5 septembre, les fortes biomasses sont rarement au rendez-vous. Choisir son couvert en fonction de l’herbicide antérieur. Il peut en effet y avoir un risque de phytotoxicité sur les crucifères.
Implantation précoce à gauche et vers le 5 septembre à droite. La différence est visible.
Attention au choix des espèces qui peuvent attirer des hôtes indésirables comme des pucerons sur de la moutarde d’Abyssinie.
Le dernier atelier de la matinée était consacré à la destruction des couverts. Une broyeur à axe vertical et un à axe horizontal étaient opposés. Aucune véritable différence sur la qualité du travail même si le broyeur à axe vertical fait un travail un peu plus grossier. Il a toutefois un avantage: un entretien moindre que pour un broyeur à axe horizontal.
Broyeur à axe vertical: du travail plus grossier mais un débit de chantier important pour une puissance de traction limitée.
Broyeur axe horizontal: un broyage fin pour une meilleure qualité d’enfouissement mais un besoin de puissance élevée.
