Autres motivations : une comparaison facile entre produits, et un remède à l’éloignement des points de vente. Dans le monde agricole, des vendeurs par correspondance historiques comme Beiser ou Allopneus ont ajouté l’internet à leurs outils de commerce. Des enseignes disposant de points de vente font de même : Agram, Vital Concept, Promodis…Une enquête auprès de 500 « agri »managers » réalisée (via internet) par le groupe NGPA et l’agence ADquation (*) montre que beaucoup d’entre eux ont déjà acheté en ligne : 37% pour des pièces détachées, 36% du matériel d’élevage, 30% du matériel attelé, 19% des automotrices. Si on ajoute ceux qui envisagent de le faire, ces chiffres passent respectivement à 65, 62, 58 et 39%. Mais, au sein de ces nouveaux types de clients, peu s’avouent prêts à payer en ligne. Ainsi, quand 42% des acheteurs potentiels de pièces détachées sur internet veulent bien les payer aussi en ligne, seuls 6% des acheteurs d’automotrices l’accepteraient. La somme en jeu n’est pas non plus la même…
(*) Ils participaient en mars 2012 à la Convention nationale des agroéquipements.
Notre photo : Sylvie Boursier (société ADquation) observe que les achats par internet de matériels agricoles devraient progresser.