Visite de l’abattoir collectif de la cuma Grain de Saveurs

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Visite de l’abattoir collectif de la cuma Grain de Saveurs

Les adhérents de Cuma Bourgogne Franche-Comté ont pu visiter l'abattoir collectif Grain de Saveurs à l'occasion de l'assemblée générale le 14 juin dernier.

Dans le cadre de l'accent mis sur les circuits courts à l'occasion de l'assemblée générale de Cuma Bourgogne Franche-Comté, les adhérents présents ont pu visiter l'abattoir collectif de la cuma Grain de Saveurs à Oslon en Saône-et-Loire.

L’abattoir collectif de la cuma Grain de Saveurs a démarré son activité en novembre 2013, après un investissement de 670.000 euros (subventionné à près de 40 %). A l’origine de ce projet, la volonté de disposer d’un atelier de transformation collectif répondant aux normes CE et capable de travailler les volailles et les lapins.

Aujourd’hui, 7 adhérents utilisent cette structure. Le volume d’abattage est de 18.000 volailles en 2018. Le groupe se fixe l’objectif de 24.000 volailles abattues pour 2019. En outre, la capacité maximale est de 50.000 volailles par an.

Abattoir collectif de la cuma Grain de Saveurs : la capacité de s’adapter à la demande de l’éleveur

Le gros point fort de cet abattoir collectif est sa capacité à s’adapter à la demande de l’éleveur : découpe des filets, conservation des foies et des gésiers. Ainsi, la volonté de la cuma Grains de Saveurs est de sortir des produits haut de gamme.

De plus, chaque exploitation reste responsable de la commercialisation de ses produits. En général en vente directe à la ferme.

Détail pratique : la chaîne de l’abattoir est capable de tourner dans les deux sens. De façon à ne pas salir la partie plumeuse lorsqu’on travaille le lapin.

Au début du projet, le coût d’abattage était de 4 euros par volaille. « Un risque pris par le groupe, en misant sur l’arrivée de nouveaux adhérents et une progression du volume d’abattage » explique le président Benoît Regnault.

A noter, le groupe comptera 3 adhérents supplémentaires cet été. Des éleveurs travaillant déjà avec la cuma depuis un an. En effet, « pour pérenniser ce type de projet, il est capital de bien se connaître mutuellement ».

Pour plus de détails sur les étapes de ce projet, les difficultés rencontrées et le fonctionnement de cet atelier, rendez-vous sur : « Cuma Grain de Saveurs : récit d’expérience de projet d’atelier de transformation collectif« .

Pour en savoir plus sur ce que permet le statut cuma en termes d’ateliers de transformation collectifs, cliquez sur : Ensemble en cuma pour produire… et transformer !

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