Le chiffre exact, c’est 596 ha et il est supérieur au prévisionnel qui avait déclenché la décision d’achat. C’est donc une satisfaction pour les responsables, soulignée par un tarif établi pour les cuma adhérentes à 190€/h de rotor, et qui intègre une provision pour frais d’entretien. En ajoutant la conduite et le carburant, les cuma ont donc pu facturer leur service aux environs de 110€ à 135€/ha, selon le débit de chantier. Alain Louis, président de l’Udcuma: «Je félicite chacun pour cette belle réussite. Notre travail collectif donne des résultats concrets, au bénéfice direct de nos adhérents et de nos exploitations.»
Encore une marge
Débutée le 28 août sur Theix, la campagne s’est achevée le 17 octobre sur Séglien, avec une période intensive, jusqu’au 23 septembre, sans relâche sauf les dimanches. La concertation des acteurs, en particulier des chauffeurs, a été efficace pour privilégier la qualité de service, surtout sur la zone Noyal-Muzillac – Berric – Questembert où la sécheresse a davantage marqué la culture. Une journée d’entretien et un mercredi trop pluvieux pour un chantier taupinière prévu figurent aussi au rapport que le président ponctue d’une ouverture de porte: «Voilà une machine qui pourrait faire plus sur la période de fin septembre à mi-octobre.» Les réunions cuma qui se tiendront cet hiver dans le Morbihan seront des occasions de revenir sur cette réussite et peut-être d’envisager l’acquisition d’une machine supplémentaire.
Une activité riche en innovations C’est décidément l’heure des premiers bilans dans les groupes ensilage du Morbihan. La cuma du Scorff revient sur sa campagne 2017 effectuée en partie avec un éclateur MCC Schredlage. Des 400ha hectares réalisés ainsi, le groupe tire des enseignements sur l’efficacité des chantiers et a calculé un coût de son service en augmentation de 10€/ha par rapport à 2016. A lire dans la rubrique réseaux du magazine Entraid’ de janvier. |