S’ouvrir aux nouveaux adhérents… oui, mais comment ? Voici quatre initiatives repérées dans des cuma d’Occitanie pour l’accueil des nouveaux adhérents.
Accueil des nouveaux adhérents : des ateliers avec un partenariat dans un lycée
Dans le cadre d’un partenariat avec le lycée agricole de Capou à Montauban, les élèves en BP Conduite de machines agricoles ont la possibilité venir mettre en pratique les enseignements qu’ils reçoivent au lycée sur le matériel des cuma. Ainsi, jusqu’à présent ces ateliers ont permis d’accueillir des jeunes sur tout ce qui concernait l’entretien du matériel.
« On maintient ces ateliers, et cette année, nous allons mettre en place de nouveaux ateliers de conduite et d’initiation aux nouvelles technologies et à l’agriculture de précision », précise Margaux Poux, animatrice emploi et formation à la fédération des cuma du Tarn-et-Garonne. Cela permettra aux élèves de conduire ou de monter en cabine avec un adhérent de la cuma.
À noter que grâce à ce dispositif, deux jeunes ont été embauchés il y a quelques années en tant que saisonniers.
Paiement échelonné des parts sociales pour aider l’installation
À la cuma de Labarthe-Rivière en Haute-Garonne, la quinzaine d’adhérents a choisi, afin de faciliter l’installation d’un jeune, Nicolas, de lui accorder un échelonnement du paiement des parts du capital social sur 5 ans.
« C’est un jeune qui s’est installé en cultures en janvier 2024, hors cadre familial, et qui n’avait aucun matériel », explique Françoise Verdier, la présidente de la cuma.
Une façon pour la cuma donc de donner un coup de pouce à Nicolas. « Comme ça ne posait pas de problème sur la trésorerie de la cuma, autant aider un jeune qui s’installe », conclut-elle.
Un fascicule à destination des jeunes
Ancienne cuma qui compte une trentaine, d’adhérents et basée à Rennes-le-Château, dans l’Aude, la cuma des Corbières occidentales a constaté qu’un certain nombre de jeunes s’étaient installés dans son secteur, sans toutefois qu’ils aient forcément eu le réflexe ‘cuma’.
« L’idée, c’est de faire un fascicule qui reprenne l’historique de notre cuma et de parler de tout le matériel que l’on a pour sensibiliser les jeunes qui se sont installés ces cinq à dix dernières années », souligne Cyril Castillo, trésorier. Et d’ajouter : « On s’est rapprochés de la chambre d’agriculture qui va s’occuper du listing de nos envois, grâce à ses fichiers. »
Une journée d’intégration pour faciliter l’accueil de nouveaux adhérents
La cuma des Six terroirs, à Ferrals-les-Corbières dans l’Aude, travaille sur 180 hectares de vigne. Elle s’est équipée avec du matériel pour travailler le végétal, le sol, et possède une machine à vendanger. Depuis le mois de janvier, les sept adhérents ont accueilli trois nouveaux, dans l’idée de leur permettre d’éviter d’acheter du matériel. « Même si on se connaissait tous plus ou moins, on a décidé d’organiser une journée d’intégration qui était un moment de convivialité. Cela nous a permis de passer en revue le règlement de la cuma mais aussi de détailler le fonctionnement du matériel », explique Christian Moirod, viticulteur et adhérent de la cuma.
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