Les 307 cuma de la Vendée étaient invitées le jeudi 25 janvier à participer à leur assemblée annuelle à Mouilleron-le-Captif. Le niveau d’activité des cuma est particulièrement élevé dans ce département côtier puisque le chiffre d’affaires cumulé dépasse 31 millions d’euros ! Le nombre de cuma a plutôt tendance à se tasser même si deux nouvelles ont été créées l’an dernier. Par contre, quatre cuma ont fusionné. Cette dernière orientation permet de conforter en particulier l’assise des petits groupes qui souhaitent continuer à répondre aux différents besoins d’équipement de leurs adhérents. Les attentes des agriculteurs en cuma demeurent importantes en effet, que ce soit en termes de renouvellement de matériels ou d’achats de nouveaux.
On comptabilise ainsi en 2017, près de 19 millions d’euros d’investissement. Dans le « top 5 » figurent les herses (21), les tracteurs, (22), les round-ballers (25), les épandeurs à fumier (35) et les faucheuses (38). La configuration des parcs de matériels évolue avec des potentiels de débits de chantiers plus élevés et des technologies toujours plus élaborées. On observe également une tendance à partager certaines machines coûteuses entre deux ou plusieurs cuma. Parallèlement, le nombre de salariés missionnés pour la conduite, l’entretien et la réparation de ces matériels ne cesse de progresser. Actuellement, 47 cuma vendéennes emploient 98 salariés permanents.
Relever les « Défis »
Certains matériels ou équipements sont même utilisés à l’échelle départementale. C’est d’ailleurs la vocation de la cuma Défis qui a tenu son assemblée générale le même jour. Le spectre d’action de la cuma Défis est très large. Certaines activités y sont développées depuis pas mal d’années comme le déchiquetage ou le compostage. Quelques-unes sont plutôt atypiques comme la mise à disposition d’échantillonneurs auprès de 32 exploitations laitières ou d’un camion frigorifique pour 24 exploitations adhérentes engagées dans les circuits courts. Parmi les matériels récents de la cuma départementale, citons l’acquisition d’un nouveau trieur mobile qui permet la séparation et le nettoyage des méteils et d’un toaster à graines utilisés par des éleveurs soucieux d’autonomie alimentaire. 17 agriculteurs adhèrent à cette activité. Enfin, ce sont cette fois des cuma (et non des exploitations) qui adhèrent à l’activité « débouchage de drains » mise en œuvre par la cuma Défis. 16 cuma locales utilisent en effet cet équipement bien pratique, capable de purger les réseaux de drainage obstrués.
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