A l’époque, les huit exploitations adhérentes ont fait preuve d’audace et de pas mal d’énergie pour porter la cuma Val de Veude sur les fonts baptismaux en démarrant modestement par un cover – crop et un épandeur à fumier. Aujourd’hui, la cuma s’est considérablement étoffée. Elle compte 24 exploitations, 1 commune et 4 cuma locales. En parallèle, la chaîne de matériels s’est élargie avec 46 matériels aujourd’hui. Plusieurs activités « centrales » fédèrent les adhérents. Citons, la moissonneuse (1997), la désileuse automotrice (2008), deux presses à balles cubiques, trois tracteurs dont deux qui viennent d’être renouvelés, quatre semoirs à céréales adaptés pour les différentes techniques de semis et de types de sol des adhérents …
L’ensemble fonctionne avec l’appui efficace de 4 salariés (dont deux à temps partiel) qui assument la conduite et l’entretien mécanique. Enfin, des règles précises garantissent un bon fonctionnement. Exemple concernant le respect des engagements : la cuma facture aux sous–utilisateurs, au moins 70 % des engagements et aux sur –utilisateurs (au-delà de 130 % des engagements), un tarif plus élevé de 50%. Enfin, question organisation, la cuma vient de faire l’acquisition récente du logiciel de réservation des matériels « cum@genda ». Les membres du bureau et de la direction de la Fncuma, réunis à Richelieu sous la présidence de Stéphane Gérard qui compte parmi les fondateurs de la cuma, ont pu constater de visu le 27 mars dernier, la dynamique de projet et la cohésion de la cuma.