Quel créneau idéal pour semer les orges de printemps ?

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Quel créneau idéal pour semer les orges de printemps ?

Après la moisson 2016, il faut raisonner "économies", mais pas sur tout... Et surtout pas sur les semences.

Selon Arvalis, une date de semis trop précoce expose la culture à des épisodes de froid intense. A l'inverse, une date de semis trop tardive réduit la capacité de tallage et augmente les risques d'échaudage en fin de cycle.

La date de semis est conditionnée par la date de ressuyage des sols et la possibilité d’exécuter une préparation superficielle en un minimum de passages. Suite à un hiver humide, il est souvent bénéfique d’attendre un ressuyage correct du sol plutôt que de vouloir semer à tout prix.

Date et densité de semis à adapter selon la région, le sol, et la météo !

Le créneau de semis idéal pour l’orge de printemps se situe dans une fourchette d’environ un mois, sur un calendrier variable selon les régions (carte 1). Les semis avant le début de période sont souvent exposés à un coup de froid hivernal, alors que les graines sont en train de germer ou que la plante est encore peu vigoureuse. Le bilan d’une telle pratique est trop aléatoire pour être recommandé (figure 1). Inversement, les semis après la fin de période (parfois nécessaires après un hiver humide) risquent de pénaliser la capacité de tallage de l’orge. Il faut donc penser, dans ce cas, à augmenter les densités de semis pour pallier à cet inconvénient. De plus, un semis trop tardif peut décaler le cycle dans une séquence de jours échaudants pendant le remplissage des grains.

 Plages recommandées de dates et de densités de semis des orges de printemps en France

Plages recommandées de dates et de densités de semis des orges de printemps en France

 

 Evolution du rendement (en q/ha) selon la date de semis (essais Champagne-Ardenne)

Evolution du rendement (en q/ha) selon la date de semis (essais Champagne-Ardenne)

Jusqu’à 330 grains/m²

Les hauts rendements sur les orges à deux rangs sont souvent atteints avec des peuplements épis élevés. La densité de semis aura pour objectif d’installer un peuplement suffisant, mais sans excès pour éviter la verse assez fréquente sur cette espèce et par conséquence la baisse du calibrage. L’objectif est d’atteindre 250 à 300 plantes levées/m², soit 270 à 330 grains semés/m².

  • En terres profondes
    Dans de bonnes conditions de semis (sol bien ressuyé, préparation fine…), il est possible de baisser cette densité à 250 plantes/m² (= 270 gr/m²) sans risque de pénaliser le rendement.
  • En terres superficielles
    Il est préférable de ne pas descendre en dessous des 300 plantes/m² (= 330 gr/m²), les faibles densités étant très souvent pénalisées dans ces sols.
  • Remarque : augmenter la densité de 30 gr/m² par 15 jours de retard après le 15 mars

Source Arvalis Institut du Végétal.

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