Un système de fendage différent pour le combiné scieur-fendeur
Le combiné Posch SpaltFix K-Vario acheté par la cuma était le premier en version mobile homologué pour la France. Différents composants, qui faisaient partie du cahier des charges, ont fait pencher la balance en sa faveur. Le premier est le pont de chargement des grumes. Souvent, le pont de chargement transporte en effet les grumes vers l’organe de sciage via un tapis. « Nous n’avons pas toujours des bois droits.
Un modèle optimal
Avec le tapis, en condition humide, le bois à tendance à glisser. Sur ce modèle de scieur-fendeur, nous avons des rouleaux dentés qui évitent cet inconvénient. » Le second concerne la partie sciage. Sur l’ancien modèle de la cuma, le sciage des grumes s’effectuait de bas en haut. « Des soucis aussi avec des bois pas toujours bien droits. La lame se coinçait et nous avons tordu des dizaines de guides. » Avec ce combiné, le sciage s’effectue de haut en bas, « ce qui est plus logique. D’ailleurs, depuis 8 mois d’utilisation, nous n’avons pas eu de problème. »
Quelle différence?
La principale différence concerne le système de fendage. En effet, une fois sciées, les billes de bois ne sont plus poussées contre une grille en forme d’étoile. Une grille qui avait tendance à se boucher. Sur ce combiné scieur-fendeur, des couteaux en croix sont poussés hydrauliquement sur la partie à fendre. C’est l’avancement séquentiel du tapis qui transporte les bûches devant les couteaux, réglable de 0 à 20 cm, qui détermine la taille des bûches. Un système qui se révèle moins gourmand en puissance. Le combiné est en effet alimenté par un moteur développant 50 ch.
Apprécié aussi, le poste de conduite installé dans une cabine au centre de l’appareil. Du confort en plus pour le chauffeur permettant de travailler dans de bonnes conditions.
Un débit de chantier de 15 stères à l’heure
Avec des chantiers bien organisés et des fûts autour de 40 cm de diamètre, la production tourne ainsi autour de 15 stères à l’heure. « Nous avons souvent des diamètres plus petits et le débit moyen horaire est de 10 stères. » Un combiné qui se déplace sur une grande partie du département. « Aujourd’hui, nous avons 150 adhérents sur le combiné. Nous avons réalisé 500 h depuis septembre et nous atteindrons les 700 h en septembre 2023. Pour l’année prochaine, avec l’augmentation de la demande, nous devrions atteindre les 1 000 h/an, soit environ 10 000 stères.
L’engagement pour cette activité est d’une heure minimum par an. Le tarif est variable en fonction des heures réalisées et des éventuelles réparations. « Aujourd’hui, le tarif est de 100 €/h en service complet. Avec en plus le GNR consommé par le combiné, ce qui représente 5 l/h. » Un tarif en fonction de l’investissement, qui était de 170 000 € en 2022. « Un prix qui n’est plus valable aujourd’hui. Il faut rajouter au moins 15 %. »
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