Entraid : le média des cuma et du matériel agricole

Manutention électrique : entre innovations et réticences du marché

La manutention mise sur l’électrification. Chaque constructeur propose son ou ses modèles présentés dans les différents salons. Pourtant, la demande concernant la manutention électrique reste timide. Elle concerne principalement les valets de ferme. En cause, des prix souvent supérieurs de 30 % par rapport à un même modèle thermique. Mais aussi des concessionnaires qui ne poussent pas à l’achat, car ce sont des matériels ne nécessitant pas beaucoup d’entretien et donc passant peu dans les ateliers de réparation. Moins de bruit, plus d’avenir avec la manutention électrique La manutention électrique est à la Une de notre magazine du mois. Ce dossier propose un état des lieux de cette technologie en plein essor, avec des témoignages d’utilisateurs. Si la manutention électrique séduit par son silence, son efficacité énergétique et l’absence d’émissions polluantes, elle n’est pas sans défis. L’adaptation à ces nouvelles machines demande un temps d’apprentissage, comme en témoigne Émilien Claudepierre : « Au début, mon chien n’était pas habitué, j’ai failli l’écraser. » La discrétion sonore, bien que bénéfique en termes de confort, peut aussi représenter un risque en milieu agricole, où la vigilance doit être accrue pour éviter les accidents. Malgré ces enjeux, la manutention électrique s’impose peu à peu dans les exploitations. Entre gains environnementaux, réduction des coûts de carburant et amélioration des conditions de travail, elle semble tracer la voie vers une agriculture plus durable et performante. Les constructeurs innovent pour améliorer la sécurité et l’autonomie des batteries, répondant aux exigences des agriculteurs. De plus en plus de modèles s’adaptent aux contraintes du terrain et aux différentes tâches, offrant des solutions polyvalentes. Entre gains économiques et transition écologique, la manutention électrique apparaît comme une évolution importante du secteur.

Entraid magazine février 2025

Fous, fous, fous de matériels ? À voir ! C’est la bonne nouvelle de l’édition de février 2025 d’Entraid magazine. Les prix des matériels agricoles se stabilisent. Cuma et agriculteurs semblent désormais en position de force pour négocier. En revanche, ce qui rend fou Geoffroy Alard, président de la cuma normande d’Eawy ? « La casse qui est cachée plutôt qu’assumée. Et encore plus quand le fautif est capable de se plaindre ! » On vous rassure, la cuma va quand même très bien et c’est à lire dans la rubrique « Cuma La Maison », le portrait de groupe du mois. Retour sur l’achat de matériels agricoles en cuma et l’évolution du marché ces dernières années. L’achat de matériels agricoles en cuma et manutention électrique à l’honneur Autre temps fort en février : la rencontre avec le célèbre Frédéric Thomas, expert renommé de l’ACS et par ailleurs agriculteur en Sologne : « Je développe la ou les fermes comme un écosystème. Je préfère d’ailleurs plus parler d’écosystème que d’entraide, » indique-t-il dans la rubrique Inspiration du mois. Temps fort technique du mois : un dossier complet, un état des lieux et des témoignages sur la manutention électrique. Une technologie qui malgré ses avantages – silence, absence de gaz d’échappement- a ses dangers : « au début le chien n’était pas habitué à ce silence et j’ai failli l’écraser », témoigne Émilien Claudepierre dans un dossier-panorama consacré à ces petites machines qui trouvent néanmoins le chemin des exploitations. Enfin, comme chaque mois, un cahier dédié aux informations locales des cuma, des chiffres issus des comptabilités du réseau cuma, est à découvrir et à retrouver dans l’édition. Consultez dès maintenant la version numérique d’Entraid Magazine pour lire l’édition de février 2025. Envie de ne manquer aucun numéro ? Abonnez-vous dès maintenant aux éditions Entraid en visitant notre boutique en ligne et profitez de chaque nouvelle parution directement sur votre support préféré !

L’intelligence artificielle dans l’agriculture : opportunité ou illusion ?

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans notre quotidien et nos usages professionnels. Le Sommet de l’Action sur l’Intelligence Artificielle, qui s’est déroulé au Grand Palais à Paris les 10 et 11 février 2025, lui était d’ailleurs dédié. Sa démocratisation a été accélérée en 2023 avec l’essor d’outils comme Chat-GPT, qui facilite la rédaction et l’analyse de données. L’IA dans l’agriculture permet aux agriculteurs d’optimiser leur temps et leurs tâches. En entreprise, elle permet d’automatiser les tâches répétitives, d’améliorer la prise de décision et de personnaliser l’expérience client. Les secteurs de la finance, des assurances et de l’industrie y trouvent un levier stratégique pour accroître leur efficacité. L’IA dans l’agriculture : un avenir en construction L’IA dans l’agriculture est bien présente, notamment dans : Le traitement d’images ; La robotique : L’agriculture de précision. Les capteurs connectés et les outils d’aide à la décision optimisent la gestion des cultures et du bétail. Cependant, malgré un fort engouement, l’IA n’apporte pas encore toutes les réponses attendues et son adoption pourrait suivre une courbe de désillusion après l’enthousiasme initial. L’IA dans le machinisme agricole accompagne le développement d’engins autonomes et la maintenance prédictive des équipements. Certaines entreprises conçoivent des tracteurs intelligents, mais tous les engins ne nécessitent pas forcément cette technologie. L’IA en élevage facilite la surveillance et la gestion des troupeaux. Elle pourrait, par exemple, automatiser le comptage des animaux via l’utilisation d’un drone et l’analyse de données. Si l’intelligence artificielle ouvre d’immenses perspectives, elle repose avant tout sur l’apprentissage et doit être utilisée avec discernement. Son développement soulève des enjeux économiques et techniques. Du côté de ses limites, elles restent encore à explorer. Cette nouvelle technologie représente un outil puissant à condition d’être bien maîtrisée et adaptée aux besoins réels. Apprenez-en plus sur l’intelligence artificielle grâce à tous nos articles sur le sujet.

Hausse des matériels agricoles en 2025 : du rêve mécanique au casse-tête économique

On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé, un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier.  » On empruntera au chanteur Laurent Voulzy un bout des paroles de sa chanson Rockollection, en référence à l’amour d’une grande partie des agriculteurs pour leurs « morceaux de ferraille », usés ou pas, qui restent leurs compagnons de travail au quotidien. Des outils dont les prix, selon les chiffres issus des comptabilités des cuma, ont augmenté en moyenne de 27,5% entre 2019 et 2023, selon l’enquête de la rédaction d’Entraid Médias. État des lieux de la hausse des prix de matériels agricoles en 2025 en France. Hausse des prix de matériels agricoles et ventes stables : le paradoxe Rationnel ou pas, l’attrait pour le matériel agricole ne se dément pas, comme en témoignent les chiffres des ventes de ces dernières années, en volumes et en valeur. L’engouement a perduré malgré des hausses de prix fortement ressenties par les agriculteurs, jusqu’à peu. Entraid Médias a pu mesurer ces augmentations, via le travail de tous les échelons de son réseau, des lignes comptables des cuma aux spécialistes du traitement des données de la fédération nationale. Au programme de notre dossier, retrouvez les résultats de cette mobilisation dans nos articles traitant de la fièvre galopante des prix de matériels entre 2019 et 2023 ainsi qu’un état des lieux de la situation en 2025. Consultez également les réactions des professionnels de l’agroéquipement sur la hausse des prix de matériels agricoles jusqu’en 2025. 

Robots agricoles 2025 : nouveautés, réglementation et essais

Près de 30 ans après la révolution technologique du robot de traite, la robotique débarque dans les grandes cultures, l’arboriculture et la viticulture. Les concepts de robots agricoles se multiplient : des petits, des gros, des électriques, des thermiques, etc. Mais au delà des prototypes, la commercialisation de ces robots est aujourd’hui une réalité. Là encore, pas de solution unique. Certaines marques proposent de la vente, quand d’autres privilégient la location. Encore beaucoup de questions concernant les robots agricoles Les robots peuvent aujourd’hui désherber la vigne, semer et désherber certaines cultures, récolter des fruits, etc. Pourtant, il reste de nombreuses questions en suspens : combien coûtera un robot ? Aura-t-il de droit de travailler seul dans la parcelle ? Quid de la circulation sur route ouverte ? Comment assurer un robot agricole ? Enfin, si cette thématique vous intéresse, sachez que la filière a son salon tous les ans à Toulouse en février : le FIRA. En outre, retrouvez dans ce dossier les nouveautés et temps forts du World FIRA 2025.